A LA UNE · Cannes 2013 · Revue Media
La Grande Bellezza
Voir la Fiche du film sur http://www.vivalacinema.net/la-grande-bellezza/
La presse en parle
voir la suite : Olivier Delcroix (LeFigaro.fr), Éric Libiot (LEXPRESS.fr), Jean-Claude Raspiengeas (La-Croix.com), Pierre Murat (Télérama)
Film franco-italien réalisé par Paolo Sorrentino,
avec Toni Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli.
Rome dans la splendeur de l’été. Les touristes se pressent sur le Janicule : un Japonais s’effondre foudroyé par tant de beauté. Jep Gamberdella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse –, jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité. Sur la terrasse de son appartement romain qui domine le Colisée, il donne des fêtes où se met à nu « l’appareil humain » – c’est le titre de son roman – et se joue la comédie du néant. Revenu de tout, Jep rêve parfois de se remettre à écrire, traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ? Surmontera-t-il son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de paralysant…
Bandes Annonce
source distributeur (http://www.pathefilms.com/)
La grande Bellezza: L’Écume des nuits
LEXPRESS.fr – par Éric Libiot
publié le mercredi 22 mai 2013
La frivolité des mots, la futilité des gestes, la fausseté des sourires, le fric pas chic: Sorrentino raconte une époque vieillissante, qui se fout de tout, mais qui ne se voit pas disparaître C’est beau,
…/…
c’est stylé, c’est envoûtant, mais c’est bêtement trop long.
“La Grande Bellezza” de Paolo Sorrentino, le grotesque de la vie
Télérama – propos recueillis par Pierre Murat
publié le mardi 21 mai 2013
Paolo Sorrentino passe insensiblement, irrésistiblement, de la démesure à la retenue. Et du profane au spirituel. Car tous les souvenirs et les fantasmes de Jep, apparemment épars et désordonnés, toute cette farandole de fantoches proches du néant semblent s’effacer soudain devant son ultime rencontre : une religieuse sans âge qu’il est chargé d’interviewer.
Une « sainte », lui dit-on, qui, elle aussi, semble droit sortie de l’univers fellinien. Elle est aussi grotesque que les autres, bien sûr, mais elle offre – quelques secondes, quelques minutes, peut-être – à ce Jep en fin de course…
Paolo Sorrentino : «C’est mon film le plus mûr»
LeFigaro.fr – par Olivier Delcroix
publié le mercredi 22 mai 2013
court entretien avec le réalisateur de La Grande Beleza : Paolo Sorrentino
Tout cela rappelle La Dolce Vita…
Bien sûr. C’est pour ça que nous nous sommes empêchés, Toni et moi, de regarder le film de Fellini, ce très haut sommet de la cinématographie mondiale. Cela nous aurait donné le vertige!
Paolo Sorrentino : « Mon film aborde plutôt une forme de condition humaine qu’une histoire »
La-Croix.com – par Jean-Claude Raspiengeas
le mercredi 22 mai 2013
Quelle différence voyez-vous entre votre esthétique et celle de Fellini ?
P.S. : Fellini demeure le plus grand metteur en scène italien. L’inventivité et la fantaisie qu’il a amenées dans le cinéma, jamais, avant lui, nous n’avions vu quelque chose de semblable. J’essaie de me tenir à la bonne distance, en aucun cas de songer à me comparer à ce génie unique. Notre seul terrain commun, ce sont les thèmes que nous traitons et la description de ces univers.
La splendeur et la décadence de Rome, selon Paolo Sorrentino
La-Croix.com – par Jean-Claude Raspiengeas
le mardi 21 mai 2013
VERS LA PALME D’OR ?
Candidat sérieux à la Palme d’or, Paolo Sorrentino éblouit par l’esthétique clinquante et crépusculaire de sa mise en scène, sa virtuosité scénaristique pour décrire une classe dépassée. Son œuvre virevolte dans les palais et sur les terrasses parmi des personnages qui sont autant de figures de mode, aux superbes atours (hommage aux tailleurs italiens), crépite de dialogues cinglants où l’ironie demeure l’ultime ressource et le meilleur refuge pour planquer ses fêlures.
La grande Bellezza
Twitter Stéphane Boudsocq
le lundi 20 mai 2013
#cannes2013 11e film de la comp « la grande bellezza » de paolo sorrentino. Belle ballade triste et désespérée dans un rome (trop) mortifère
— Stéphane Boudsocq (@Stephbou08) 20 mai 2013
Voir la Fiche du film sur http://www.vivalacinema.net/la-grande-bellezza/