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Lincoln – la revue de 10h

Les derniers mois tumultueux du mandat du 16e Président des États-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en œuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l’esclavage. Cet homme doté d’une détermination et d’un courage moral exceptionnels va devoir faire des choix qui bouleverseront le destin des générations à venir.
Retour à l’article « Daniel Day-Lewis dans Lincoln »
Oscars : la méthode schizo de Daniel Day-Lewis, trois fois meilleur acteur
Rue89.com – par Philippe Vion-Dury
publié le mercredi 27 février 2013
Tous les ingrédients du mythe sont en tout cas réunis :
– une production très faible, avec à peine une quinzaine de films sur plus de 30 ans de carrière ;
– une quantité mirifique de nominations et récompenses ;
– des premiers rôles presque toujours dramatiques sous la direction de réalisateurs talentueux ;
– un engagement total dans ses rôles.
Grâce à LINCOLN, le Mississippi abolit enfin officiellement l’esclavage
CinemaTeaser.com – par Aurelien Allin
le mardi 19 février 2013
Anecdote reprise du ClarionLedger.com,
la ratification du 13e amendement par le Mississippi ne c’est faite que le 7 février dernier
Le Mississippi, lui, le ratifia en 1995, à l’unanimité des élus. Mais « parce que l’Etat n’en notifia jamais l’archiviste, cette ratification ne fut jamais officielle ». Le Dr Ranjan Batra en parla alors à un de ses collègues à l’université, Ken Sullivan qui, surpris par la nouvelle, pris contact avec les autorités de son Etat. Celles-ci, horrifiées, finirent donc le travail débuté en 1995, permettant au 13e amendement d’être enfin officiellement ratifié par le Mississippi le 7 février dernier.
Le Fgaro du 20 février reprends l’information
http://www.lefigaro.fr/cinema/2013/02/20/03002-20130220ARTFIG00532-grace-a-lincoln-le-mississippi-abolit-enfin-l-esclavage.php
« Lincoln » : le compromis sans se compromettre ?
France Culture – La grande Table (2ème partie) – par caroline Broué
émission du lundi 4 février 2013
le film Lincoln passé au crible par Sylvie LAURENT, Eric FASSIN et Pascal BLANCHARD sous la houlette de Caroline BROUÉ
Sylvie Laurent : « Ce film n’est pas une biographie, pas plus que le livre dont il est sensé être l’adaptation. Sa focale est un peu limitée. On a un regard très pointu sur quelques mois, qui sont sensés être la métonymie de toute la période historique dont il est question…
/…
Eric Fassin : « Il y a d’un côté le film historique, et de l’autre celui qui nous parle d’aujourd’hui. Faire de la politique, c’est une activité noble, mais en même temps, il faut se salir les mains, non pour damner son âme, mais pour la sauver. C’est une figure quasi religieuse de Lincoln qui nous est montrée…
/…
Pascal Blanchard : « Ce n’est pas un grand film, mais un film qui peut raconter un point d’histoire. Lincoln, mais aussi Django Unchained, sont deux films qui permettent de parler de l’histoire de l’esclavage…
Daniel Day-Lewis : «J’avais confiance en Spielberg»
LeFigaro.fr – par Valérie Lejeune
le vendredi 1 février 2013
Rassurez vous Daniel Day- Lewis a toujours confiance en Steven Spielberg (lol)
Voici un nouvel entretien. Les promos pour les films américains sont concentrés. Là, le « défilé » ce faisait au George V et Valérie Lejeune y était présente pour le Figaro.
Pour croiser Daniel Day-Lewis un grand quart d’heure dans une suite de l’hôtel George V, il faut tellement montrer patte blanche qu’on se dit qu’on ne bronzera plus jamais. Mais foin du hâle. L’homme vaut le déplacement.
Calme et droit, le cheveu gris fer dressé vers un ciel de neige, chaussé d’incroyables baskets lacées du gros orteil à la cheville et tout le reste du corps négligemment glissé dans un camaïeu de bleus divers, Daniel Day-Lewis a mis ses beaux yeux glauques et sa voix de velours.
Un entretien qui revient sur les méthodes de préparation de l’acteur souvent évoquées ces derniers temps, mais qui se conclu par une touche plus personnelle.
Dans le petit Day-Lewis illustré, quelle définition trouve-t-on au mot «acteur»?
«Un acteur, c’est quelqu’un qui crée pour lui-même l’illusion d’habiter une autre vie et espère qu’il partagera cette illusion avec les autres.» Je ne sais pas si c’est bien: je viens de la fabriquer, là, sous vos yeux…
Joseph Gordon-Levitt, le chouchou d’Hollywood
LEXPRESS.fr – par Laurent Djian (Studio Ciné Live)
le vendredi 1 février 2013
Joseph Gordon-Levitt joue le fils de Lincoln dans le Film de Steven Spielberg
C’est l’occasion pour Laurent Djian de faire une retrospective de « Sa », déjà, « longue carrière ».
Joseph Gordon-Levitt a brillamment échappé à ce qui s’appelle le syndrome Macaulay Culkin-Haley Joel Osment. À savoir, l’explosion en vol d’une très jeune étoile montante. Dès l’âge de 7 ans, pendant que ses copains jouent à cache-cache dans le jardin, lui, donne la réplique à Tommy Lee Jones
Ce qu’un cinéaste nous dit de la politique
France Inter – Géopolitique – par Bernard Guetta
émission du vendredi 1 février 2013
Quand Bernard Guetta se transforme en critique de Cinéma pour Lincoln de Steven Spielberg.
« Une belle analyse comme toujours » disait Claire en l’écoutant
Quand Steven Spielberg écrit l’Histoire
LExpress.fr – Par Christophe Chadefaud (Studio Ciné Live) le 31 janvier
Un long article qui détaille la filmographie « sérieuse » de Steven Spielberg
En voici le chapô
Les dents de la mer et La liste de Schindler. E.T. l’extraterrestre et Il faut sauver le soldat Ryan… Des mondes imaginaires contre des pages sombres des livres d’Histoire. Spielberg a hésité à passer de l’un à l’autre. C’est devenu sa marque de fabrique. Mais quel est son rapport à l’Histoire?
Lincoln : « J’ai mis un point final à la première mouture du scénario le soir de l’élection d’Obama »
Première.fr – Propos recueillis par Frédéric Foubert publiés le 30 janvier 2013
Rencontre avec Tony Kushner, scénariste du film
Frédéric Foubert revient sur la délaration du scénariste « d’avoir beaucoup pensé à Obama » et la réplique cabotine de Spielberg « Tiens, tiens, Tony ne m’en a jamais parlé… »
Ah, ah ! Quand Steven dit ça, c’est sans doute pour souligner qu’il n’a jamais été question d’« éditorialiser » le film. Ce n’est pas une tribune d’opinion sur tel ou tel aspect de la présidence Obama. Mais on en a parlé ensemble, bien sûr, ça aurait été impossible de faire autrement… J’ai mis un point final à la première mouture du scénario le soir de l’élection d’Obama, en 2008.
…/… j’avais là, sous les yeux, une preuve concrète que des changements d’ordre révolutionnaire peuvent être accomplis dans le cadre d’une démocratie électorale.
…/…
Plus tard, en 2010, quand Obama s’est retrouvé face à un Congrès très hostile à son égard, les parallèles avec l’histoire qu’on cherchait à raconter m’ont semblé de plus en plus évidents…
Daniel Day-Lewis : « J’ai passé une année entière à penser à Lincoln »
CinéObs – Par Fabien Baumann 30 janvier 2013
Il nous dévoile que sa préparation lui permet de ne pas répeter les scènes.
Avez-vous beaucoup répété ?
Non, je n’ai fait aucune répétition.
Etait-ce votre choix ou celui de Spielberg ?
Je ne me permettrais jamais d’imposer ma méthode à un réalisateur. J’ai simplement informé Steven que je préférerais ne pas répéter, et il s’est montré à l’écoute. Après, si, sur le plateau, un partenaire me demande une ou deux répétitions, j’accepte de bon gré.
25 (vrais) Daniel Day-Lewis facts
Premiere.fr – Elodie Bardinet (@Eb_prem) le 30 janvier 2013
Elodie Bardinet a trouvé un mode original pour présenter l’acteur
Extraits
Plein le dos. C’est sans doute l’illustration la plus connue de sa méthode de travail : pour incarner le poète irlandais Christy Brown, qui était infirme, dans My left Foot, D. Day-Lewis ne voulait pas quitter le personnage durant le tournage. Il a passé des mois en fauteuil roulant et il demandait aux techniciens de le soulever jusqu’au plateau ou de le nourrir à la petite cuiller. A force de rester vouté, il s’est cassé deux côtes et souffre aujourd’hui encore de problèmes de dos…
M. Le Président. Lors du tournage de Lincoln, Day-Lewis voulait être plongé un maximum dans son personnage. Steven Spielberg portait donc un costume d’époque, et donnait du « M. Le Président » à son comédien. Il appelait également Sally Field »Miss Lincoln ».
http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/25-vrais-Daniel-Day-Lewis-facts-3652286
Steven Spielberg : «Une figure presque déifiée de l’histoire américaine»
Liberation.fr – Par BRUNO ICHER le 29 janvier 2013
Interview dans laquelle Steven Spielberg répond qu’il a filmer, Lincoln, principalement en mettant en valeur le travail des acteurs.
Comment qualifiez-vous votre travail sur Lincoln ?
Intimité est le mot qui convient. C’est exactement ce que je voulais faire : filmer cette situation et l’environnement de cet homme de l’intérieur. Je n’avais encore jamais fait un film qui s’insinuait autant dans la vie des personnages, où les personnages et le langage étaient aussi cruciaux. L’endroit où je posais la caméra n’était que la troisième de mes préoccupations. La première était le langage et la deuxième était la performance des acteurs. Pour résumer, je me comparerais à Sydney Lumet, dont toute la carrière a consisté à mettre en valeur le travail des acteurs et les points forts des scénarios. …
« Lincoln » : un petit goût d’Oscars…
ELLE.fr – Par Khadija Moussou le 30 janvier 2013
Parlons d’Oscar.
… on remerciera Steven Spielberg de nous avoir donné envie de se plonger dans l’Histoire américaine.
Verdict : Un film passionnant qui rend hommage au président Lincoln et offre à Daniel Day-Lewis une sacrée chance de décrocher son troisième Oscar.
C’est aussi l’occasion de faire un peu d’histoire du Cinéma. pas moins de quatre publications ce sont « données le mot »:
À Hollywood, les présidents ont la cote
LeFigaro.fr – Eric Neuhoff le 30 janvier
Lincoln : Spielberg a-t-il mieux capté l’âme d’Abraham que ses prédécesseurs ?
Rue89.com – Lucile Sourdès le 30 janvier 2013
« Lincoln » de Steven Spielberg et les présidents des États-Unis au cinéma
Le HuffPost/AFP – le 30 janvier
Et en particulier
Étonnamment, le cinéma ne s’était pas intéressé au personnage depuis 1939 et le film Vers sa destinée() de John Ford, dans lequel Henry Fonda incarnait Lincoln. Il est visible en intégralité …Le fim est inséré dans l’article.
De Lincoln à Obama, les présidents américains vus par Hollywood
Télérama.fr – Réalisation : Jean-Baptiste Roch et Jérémie Couston publiée le 30 janvier
Alors que “Lincoln”, de Steven Spielberg, connait un bon démarrage ce mercredi 30 janvier dans les salles parisiennes, se plaçant en tête devant “Happiness Therapy” de David O. Russell, petite revue en vidéo de la façon dont les Américains représentent leur président dans les fictions. (Vidéo dans l’article Télérama)

Interview de Steven Spielberg
France Inter – Interactiv’ de Patrick Cohen à 8h37
Les Noirs américains, de Lincoln à la ségrégation
France Inter – La marche de l’histoire par Jean Lebrun le 30 janvier
Steven Spielberg & Daniel Day-Lewis
France Inter – DOWNTOWN par Philippe Collin, Xavier Mauduit du lundi au jeudi de 18h20 à 19h
« A l’occasion de la journée spéciale Lincoln sur France Inter, Downtown reçoit le réalisateur Steven Spielberg et le comédien Daniel Day-Lewis »
Le sujet concernant Lincoln débute à 8’15 » mais on peut tout écouter. Il n’ya rien à jetter dans les émissions de Collin et Mauduit
Face à face: faut-il aller voir Lincoln de Steven Spielberg?
LExpress.fr – Par Fabrice Leclerc et Eric Libiot publié le 30/01/2013
La chronique de Stephane Boudsocq du 30 janvier 2013
RTL – Laissez-vous tenter du 30 janvier 2013
Le box office, les sorties de la semaine
& l’entretien avec Daniel Day-Lewis (7’10 »)(430″)
Steven Spielberg : “Lincoln”: un film sur l’Amérique d’aujourd’hui
lesInRocks.fr : par Jean-Baptiste Morain – 29/01/2013
Ici, Jean Baptiste Morain est nettement plus positif que dans sa chronique (Contre “Zero Dark Thirty” : film sans conscience n’est que ruine de l’âme)
Au départ plutôt didactique, le film de Steven Spielberg décolle ensuite pour cerner avec brio une essence de l’Amérique. Où l’histoire prend toute sa signification.
“Lincoln” vu par un historien : “En simplifiant, Spielberg déforme le sens de la guerre de Sécession ”
Télérama.fr : Jérémie Couston le 29 janvier 2013
Entretien avec André Kaspi, spécialiste de l’histoire américaine
Ce qui m’ennuie en revanche, c’est que tout soit centré sur ce treizième amendement. Je comprends que pour des raisons de scénario, de récit, il faille un sujet très fort, mais cela réduit le rôle de Lincoln à un événement qui est très important, je n’en disconviens pas, mais qui n’est pas le seul de sa présidence. Au même moment, le chemin de fer transcontinental est en plein essor : il doit réunir la côte atlantique et la côté pacifique. L’aspect économique de la guerre de Sécession est passé sous silence.
André Kaspi incarne la rigueur de l’historien et redonne un contexte plus analytique et plus large. Cependant sur le plan de la pensée le treizième amendement et les deux suivants marquent l’Humanité d’un sceau inaltérable.
Steven Spielberg : « Notre méthode ? C’est de l’art, pas de la science ! »
Premiere.fr : Propos recueillis par Frédéric Foubert – 28 janvier
Un entretien conjoint avec Steven Spielberg et Daniel Day Lewis pour le film Lincoln qui sera assurément, dès demain, un grand succès.
Extraits :
Une partie de Lincoln est constituée de débats entre parlementaires. Le résultat est passionnant et file à toute allure, mais l’aridité du sujet ne vous a-t-elle jamais inquiétés en amont ?
Steven : Je ne trouve pas ça aride du tout ! Au contraire, le script est très fluide. Certains spectateurs sont un peu désorientés au début, mais il y a un tel suspense qu’ils sont rapidement rivés à leur siège, même s’ils connaissent la fin de l’histoire. C’est vrai que la langue parlée dans le film est particulière, soutenue, poétique. Mais c’est celle de l’époque, les gens s’exprimaient vraiment de cette façon. C’est superbe à entendre, et je suis sûr que le public va développer une oreille pour ça.
Tony Kushner, le scénariste du film, a déclaré qu’il avait beaucoup pensé à Obama en écrivant le script…
Steven : Tiens, il ne m’a jamais dit ça.
Vous n’aviez donc pas Obama en tête ?
Steven : J’avais Lincoln en tête !
Daniel : On avait assez à faire avec un seul président !

Steven Spielberg raconte « son » « Lincoln » sur RTL
RTL : propos recueillis par Stéphane Boudsocq – 28 janvier
Chronique Cinéma dans l’émission LAISSEZ-VOUS TENTER de Laurent Bazin & Le Service Culture de RTL (lundi au vendredi de 09h à 09h30)>
Sally Field: comment je suis devenue Mary Lincoln pour Spielberg
Blogs du Monde.fr : Thomas Sotinel – Le 26/01/2013
Où Sally Field raconte comment Elle est entrée « dans » ce personnage remarquable (Mary Lincoln) et sa détermination à obtenir le rôle.
Steven m’a demandé d’être Mary Todd, je crois que c’était en 2005
…/…
Ensuite Daniel Day Lewis s’est engagé et j’ai su qu’il me faudrait me battre parce que tellement de temps avait passé. Steven avait le sentiment que je ne convenais plus, parce qu’il ne me voyait pas avec Daniel.
…/…
J’ai demandé à Steven de me faire passer un essai
…
Tout comme Daniel Day Lewis, il lui a fallu un grand travail de préparation pour incarner son personnage.
J’ai été formée à l’Actors Studio par Lee Strasberg, et l’une des choses que Lee disait lorsqu’on commençait à travailler avec lui, c’est qu’on doit savoir quel poids on veut mettre dans chaque rôle.
J’ai essayé de trouver sa façon de parler. Il n’existe pas d’enregistrements, même de contemporains originaires de Lexington. J’ai demandé à un dialect coach avec qui j’avais travaillé de m’envoyer des bandes qu’elle avait enregistrées dans les années 1980, d’octogénaires de Kensington.
Daniel Day-Lewis dans Lincoln, l’incontournable Steven Spielberg
VivaLaCinema.net – par Claire Faverial
publié le vendredi 25 janvier 2013
VivaLaCinema a vu le dernier Spielberg. Claire a pris une leçon d’histoire
Un jour quelqu’un m’a dit : « personne n’est indispensable ». C’était bien sûr à mon encontre, inutile de vous dire qu’à l’époque je n’ai pas beaucoup apprécié la maxime, et c’est d’ailleurs pour cela que j’en ai fait mon conjoint depuis 20 ans… Na !
Eh bien ici, voyez-vous, le film de Spielberg nous démontre que si… au-delà de ma petite existence, il y a réellement des êtres indispensables … Lincoln est de cette race-ci !
…/…
Le réalisateur donne toute l’ambition de son travail à travers Lincoln, les personnages, les décors et costumes. Voici 2h29 de débats animés sur fond de guerre civile ou rien, non rien, n’est à jeter. Garder tout, c’est grand c’est beau ! Ainsi donc, il n’y a sans doute pas meilleure façon d’appréhender cette période de l’histoire des Etats-Unis.
Spielberg face à Lincoln
Le Point – Publié le 24/01/2013
Propos recueillis par FRANÇOIS-GUILLAUME LORRAIN a Beverly Hills
Où Steven Spielberg nous dévoile sa fascination pour Abraham Lincoln qui a commencée à l’age de 6 ans quand son oncle l’a emmené au Lincoln Memorial
et qui a continué à l’école
« quand on parlait de lui. Il faisait tellement peu « président », il était plus grand que tout le monde, plus mince, mal habillé, mal peigné. Que cet outsider, qui n’était pas fait pour le poste, ait réussi à arriver tout en haut me plaisait. C’est à ce moment qu’il a découvert sa propre grandeur : les circonstances, la guerre civile, puis le fléau de l’esclavagisme lui ont permis d’exprimer le meilleur de lui-même : Lincoln a eu la chance d’être Lincoln. C’est pourquoi j’ai demandé à mon scénariste, Tony Kuschner, de se concentrer sur ce moment-là de sa vie, où tout se noue et se dénoue. »
Dans cet entretien Steven Spielberg aborde aussi le thème de son prochain film
« Robopocalypse une oeuvre de science-fiction sur la révolte des robots. »
A la dernière question posée par François-Guillaume Lorrain
« Il y a souvent une part d’enfance dans vos films. Quand raconterez-vous enfin ce que fut la vôtre ? »
Steven Spielberg conclue par une jolie pirouette.
« Un jour, sans doute, je le tournerai, mais pas du vivant de mes parents. Vous savez, j’ai toujours mon père, qui a 95 ans, et ma mère, qui à 92 ans s’occupe d’un restaurant près de Santa Monica, The Milky Way. Je suis toujours leur enfant. Ils me disent encore ce que je dois faire. Et je les écoute, presque toujours.”
A propos de ce même film j’ai aussi consulté l’article de Florence Colombani publié le même jour
« Lincoln » : Daniel Day-Lewis, l’acteur président
Le Point – Publié le 24/01/2013
Elle relate l’exigence professionnelle de cet acteur qui avait en premier lieu refusé le rôle en 2004 :
extrait de la missive envoyé à S.Spielberg
« Dans le cas présent, aussi fasciné que je sois par Abe[Lincoln],cette fascination est celle d’un spectateur reconnaissant qui a envie qu’on lui raconte une histoire, pas celle d’un participant. »
Puis Daniel Day-Lewis a exigé
“une année entière de préparation. Par le physique, l’accent, les inflexions, Day-Lewis fait revivre Lincoln sur grand écran”